Jeudi 28 mars 2024

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    Paolo Venini, le maître milanais-vénitien de l'art, du design et des affaires

    A 26 ans l'avocat Paul Venini il décide de quitter le Milan productif pour rejoindre Murano, avec le rêve de devenir entrepreneur et de donner vie à sa grande passion : le verre.

    C'était en 1921 depuis lors, le verre est devenu synonyme d'art verrier dans le monde. A tel point qu'aujourd'hui Venini, propriété de la famille Damiani, célèbre pour ses bijoux et son orfèvrerie fine, s'apprête à célébrer ses cent ans d'activité avec une série d'initiatives.

    La passion de Paolo Venini lui était venue par hasard cinq ans plus tôt, lorsque Giacomo Cappellin, « Bapi » pour ses amis, avait décidé de déménager son magasin de verres anciens via Montenapoleone.
    Peu de choses rapportées de Venise lorsque la Grande Guerre l'avait conduit à l'ombre de la Madonnina en tant que sergent de la Croix-Rouge. Et Paolo Venini, qui passait souvent devant sa boutique, s'était mis à entrer, à s'informer, à acheter.

    Une amitié naît entre les deux et après la guerre, Cappellin et Venini décident de reprendre une fournaise en difficulté. Ils ont des idées révolutionnaires, ils veulent abandonner les vieux styles du XVIIIe siècle car cette façon de produire est désormais dépassée. La tradition doit être respectée mais aussi changée, pensent-ils.

    Ainsi est né le "VSM Cappellin Venini & C. », Où l'acronyme signifie Vetri Soffiati Muranesi.

    Ils démarrent très bien, à la première Biennale de Monza en 23, ils exposent les créations du directeur artistique Vittorio Zecchin, un peintre à mi-chemin entre la tradition byzantine et les suggestions de Gustav Klimt.

    Deux ans plus tard, ses lunettes remportent le « Grand Prix » à l'Exposition internationale de Paris.

    Entre les deux, Cappellin il était le créateur, il parlait à Murano avec les maîtres et était respecté.

    Venini, par contre, se tournait vers les affaires, en très peu de temps j'avais mis en place un réseau de magasins dans les principales villes italiennes et dans les capitales européennes.
    Les choses semblaient aller bien, mais les désaccords entre les deux ont éclaté de manière perturbatrice précisément en 1925, l'année du triomphe européen. Et la fin du partenariat, les deux se séparent.

    Venini conserve les boutiques, y compris celle qui jouxte encore aujourd'hui la Basilique de San Marco, et crée sa société, la «MVM Venini & C». (Maîtres du Verre de Murano).

    Venini est beaucoup soucieux de préserver le secret industriel de ses créations, il sait qu'une grande partie est stockée dans le bon mélange de poudres de silice et de pigments de couleur.

    Paolo Venini surmonte les difficultés de la Grande Dépression après le krach de Wall Street de 1929, un jeune étudiant vénitien en architecture et amateur de verre commence à collaborer : Carlo Scarpa.
    C'est le tournant. Les verres de Carlo Scarpa inaugurent la longue série des chefs-d'œuvre de l'auteur et cette forme de grand artisanat devient un véritable art.

    Venini lui-même crée, invente le verre "Diamond", le verre "Fabric". Il retravaille le verre "Zanfirico", construit de nouvelles expressions avec "Murrine".
    Et puis il a cultivé de nouveaux maîtres (Boboli entre tous), il a commencé à collaborer au fil des années avec des artistes extraordinaires, de Napoleone Martinuzzi à Tomaso Buzzi en passant par Gio Ponti, puis Massimo Vignelli, Tobia Scarpa, Ettore Sottsass.

    Entre 1950 et '53 avec l'exposition "L'Italie au travail», va conquérir le marché américain en portant les créations de Fulvio Bianconi et Ken Scott à la vitrine du Macy's à New York, en 1952.

    Paolo Venini est mort en 1959, sans voir beaucoup d'autres triomphes.
    Aujourd'hui, l'esprit et sa vision restent intacts, innovant dans la tradition, grâce à des designers verriers talentueux et amoureux qui ont créé des pièces aux noms célèbres, tels que le « Fazzoletto », le « Balloton », l' « Opalino », le « Labuan » et les « Decò », les « Odalisques » et les « Battuti ».

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